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Le site de Nonant-Le-Pin est-il opérationnel ?

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La construction du site de Nonant-le-Pin est achevée et le site est pleinement opérationnel. Il dispose de toutes les installations nécessaires : un centre administratif, une installation de captage et de valorisation des biogaz, et des bassins de stockage des lixiviats (eaux de pluie passées à travers le massif de déchets). Les premiers casiers de stockage de déchets non dangereux sont fonctionnels.

Le site a par ailleurs reçu l’ensemble des autorisations nécessaires à son exploitation : il a fait l’objet d’une autorisation d’exploiter en date du 18 février 2011. Le préfet de l’Orne a pris les prescriptions d’exploitation par arrêté du 12 juillet 2011. Le Conseil d’Etat a validé la légalité de ces prescriptions par un arrêt du 18 octobre 2013.

Pourquoi les activités du site sont-elles interrompues depuis plusieurs mois ?

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Le site a commencé à opérer le 22 octobre 2013. Il a toutefois été contraint d’interrompre son activité dès le 24 octobre en raison du blocage de ses voies d’accès par un groupe d’individus opposés à son exploitation. Ce blocage a été jugé à plusieurs reprises illégal par la justice, d’abord par le Tribunal de grande instance d’Argentan en décembre 2013, puis en janvier 2014 par la Cour d’appel de Caen.

Celle-ci a une nouvelle fois confirmé l’arrêt d’expulsion des personnes occupant illégalement le site dans une décision rendue le 22 avril dernier. 

Bien qu’il soit opérationnel, le site restera donc bloqué tant que l’Etat ne prêtera pas son concours à l’exécution de cette décision de justice. GDE garde toute confiance en l’Etat pour faire respecter le droit et autoriser le site de Nonant-le-Pin à reprendre son activité dans les meilleurs délais.

Pourquoi stocker des déchets au lieu de les recycler?

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Les déchets stockés à Nonant-le-Pin sont des résidus ultimes de broyage, c’est-à-dire la petite partie des déchets non-dangereux qu’on ne sait ou ne peut pas recycler dans les conditions techniques et économiques actuelles.
Les déchets qui arrivent à Nonant-le-Pin ont déjà été valorisés et recyclés au maximum.

Le site peut-il occasionner une pollution des cours d'eau voisins ?

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Aucun effluent liquide ne sera rejeté par le site.

Les liquides issus des eaux de pluie et passés à travers les déchets, les lixiviats, sont collectés dans le fond des casiers, puis aspirés par des pompes de relevage. Une partie des lixiviats traités est réinjectée dans les casiers afin de favoriser la biodégradation des déchets organiques. Ces lixiviats réinjectés sont ensuite captés puis acheminés vers une station de traitement dédiée. Cette gestion prévient tout rejet de lixiviats dans le milieu naturel.

Le site de Nonant-le-Pin dispose d’une station de traitement de tous les lixiviats produits. Les lixiviats sont composés à la fois d’eau (environ 85 %) et de résidus solides. Le but du traitement est donc de séparer ces 2 éléments.

La première étape est le passage par l’unité de prétraitement biologique. L’objectif est d’abattre la matière organique biodégradable. La deuxième étape est le passage par une unité d’évapo-concentration. Cette étape permet de séparer l’eau des résidus solides. L’eau (parfaitement dépolluée) sera éliminée tout simplement par évaporation. Les résidus solides quant à eux seront envoyés dans une installation spécifique conformément à la réglementation.

Il y a donc zéro rejet de lixiviats dans le milieu naturel.

Par ailleurs, le site est situé en dehors de tout périmètre de protection de captage d’adduction d’eau potable.

Quels moyens de contrôle pour vérifier l’absence de pollution ?

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De nombreux contrôles sont effectués sur le long terme, non seulement pendant toute la vie du site mais également après la fin de son exploitation. Un outil informatique performant suivra l’ensemble des activités du site en temps réel, permettant ainsi une action rapide en cas de doute. Une commission de suivi a par ailleurs été mise en place, qui regroupe élus locaux, représentants de l’Etat et des associations, ainsi que des représentants de GDE. Elle a vocation à se réunir régulièrement pour assurer le suivi de l’exploitation du site, afin de s’assurer que les contrôles nécessaires sont effectués et que le site ne génère pas de nuisances. 

Dans 40 ans, le site sera-t-il toujours aussi étanche ?

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La protection des sols et des sous-sols est assurée sur le long terme par deux barrières. Tout d’abord, il existe une barrière naturelle, grâce à la composition argileuse des sols, qui sont ainsi quasi imperméables sur une profondeur de plus de 100 mètres alors que la législation en requiert 5. Par ailleurs, GDE a mis en place une barrière passive reconstituée et une barrière active qui assurent une protection optimale des sols sur le long terme.

Y aura-t-il un impact sur la filière équine ?

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L’installation n’a pas porté atteinte au patrimoine local mais a au contraire redynamisé les terrains qu’elle occupe et au-delà, au travers de la contribution économique territoriale apportée à la collectivité. Le site de Nonant-le-Pin a fait l’objet de toutes les études et contrôles requis par la réglementation à tous les stades de son développement (choix du lieu d’implantation, conception, construction, exploitation) pour garantir la meilleure protection de son environnement. Par ailleurs, GDE a joué pleinement la carte de l’intégration paysagère en réaménageant 18 hectares de son site pour mettre en valeur les patrimoines naturel et culturel de la région.

Plusieurs autres sites de stockage installés à proximité de sites équestres en France et en Europe démontrent la parfaite cohabitation entre ce type d’installation et le monde du cheval. En France c’est le cas à Changé (Mayenne) avec le haras La Croix du Bouquet situé à 4 km d’une ISDND et à Inzinac-Lochrist, près de Lorient (Morbihan), situé à proximité du haras national d’Hennebont. Même dans l’Orne, une ISDND a existé pendant de nombreuses années dans la commune de Fel, à égale distance du haras national du Pin que le site GDE de Nonant-le-Pin. (cessation d’activité en 2011) 

La circulation routière va-t-elle augmenter sensiblement à cause des camions ?

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La présence d’une Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux implique la circulation de poids lourds vers et depuis le site. Toutefois, la circulation supplémentaire induite est très limitée en volume puisque celle-ci n’augmentera que de 1,5%. L’activité du site de Nonant-le-Pin ne va donc pas faire augmenter sensiblement la circulation dans la zone.